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LE COMMENCEMENT, ET SI JE VOUS PARLAIS DE MON EXAMEN C ?

6 juillet 2021
Genes'In Examen C

Aujourd’hui, j’avais envie de parler de mon Examen C, qui n’est autre que mon projet de fin d’études. Alors, ne me demandez pas pourquoi il s’appelait comme ça, je ne m’en souviens plus. Je sais juste qu’on nous en avait tellement parlé que ce nom résonne encore quelquefois !

La consigne : 4 mois pour transformer un bâtiment en un restaurant de 50 couverts avec un emplacement pour le studio du concierge.

En fait, la consigne était plus ou moins la même chaque année, nous la connaissions donc déjà. Je suis sûr que presque tout le monde avait un peu réfléchi à ce qui pourrait être fait. Pour ma part, j’étais impatiente de découvrir l’endroit où tout allait se jouer. Et quelle surprise quand les plans nous ont été remis ! je ne m’attendais vraiment pas à ça.

Genes'In Examen C
Genes'In Examen C

Comme vous pouvez le voir sur mon plan de zone, il y a 2 étages en espèce de U (un peu sous stéroïdes 😛). Au centre se trouve la terrasse du rez qui est refermée par un plafond vitré.

Il s’agissait d’une vieille galerie laissée à l’abandon au cœur d’un centre-ville. C’est de la description de notre prof que m’est venue l’idée du thème de ce restaurant. Cette pauvre galerie a subi la loi de la jungle, la jungle urbaine.

 

CONCEPT & AMBIANCES

 

Je me suis penchée sur les mots « jungle » et « urbain » séparément, puis mélangés. Et en fonction des pièces ça pouvait pencher plus d’un côté que de l’autre.

 

Je vous plonge dans l’ambiance générale :

  • Les murs sont recouverts de tadelakt pour amener de la matière.
  • Le sol et certaines parties de murs sont en pierre du pays.
  • Des box et des alcôves rappellent de petites grottes dans une falaise.
  • Des pieds de table sur mesures, des portes et le garde-corps sont en tissage de carbone comme les ponts de lianes.
  • Les luminaires SLIM de Vibia dans la zone bar et restaurant sont une version urbaine et moderne de lianes pendantes.
  • Le bois foncé fait référence au bois exotique (à ce moment-là c’était le bois clair qui avait la cote en déco)
  • Le bar, qui est la pièce maitresse du projet est entièrement en pierre et l’arrière composé de niches. Celles-ci sont rétro éclairées à l’étage. Le rouge et le vert font référence aux lumières d’un feu rouge pour le côté urbain et à la végétation pour la jungle.

 

Je pense que je ferai un autre post pour vous parler plus de la salle privée « Bamboo » et de l’aménagement du studio réservé au concierge. En attendant, voici déjà les Mood Boards :

DES SUEURS FROIDES

 

Je vous spoil la fin, l’histoire se termine bien 😉, mais qu’est-ce qu’elle a mal commencé ! D’abord, je n’arrivais pas à me projeter dans ce bâtiment. J’avais trouvé le concept, mais la disposition des volumes me bloquait pour répartir les fonctions.

J’ai dû dormir quelques nuits dessus et puis c’est venu, c’était même devenu impossible de m’arrêter !

À ce moment, le dessin sur papier avait fait place à un logiciel que nous étions toujours en train de prendre en main. Je pensais que je m’en sortais plutôt pas mal, mais ce n’était clairement pas l’avis de mon prof !

Je pense que pendant 3 semaines, quand c’était à mon tour de lui montrer l’avancement de mon projet, il m’a dit qu’il aurait du mal à me donner un avis, car mes plans étaient illisibles. Sachant qu’on ne le voyait qu’une fois par semaine et qu’on avait 4 mois pour boucler le tout, je peux vous dire que ça m’a donné des sueurs froides !

Il avait pourtant bien raison. Autant, j’avais trouvé mon style avec le crayon, je me servais bien des épaisseurs de traits et des remplissages. Autant, avec l’ordinateur c’était le fouillis ! Mes plans ressemblaient à des aplats de couleurs trop sombres pour s’y retrouver.

 

HARD WORK PAYS OFF

 

Pour aller de l’avant, il faut savoir se remettre en question et accepter la critique, même si ce n’est pas toujours agréable, je vous l’accorde. J’ai écouté les conseils et petit à petit (et après je ne sais combien de nuits blanches) mes plans se sont améliorés. Les documents illisibles du début ont laissé place à un projet fort qui ne demandait qu’à s’exprimer.

Je me suis vraiment appliquée et c’est comme ça que j’ai appris à aimer les plans en 2D.

Quand je suis allée chercher mes plans à l’imprimerie, la dame qui me les a remis m’a dit qu’ils étaient très beaux. Ça m’a beaucoup flatté, mais ma plus grande satisfaction ça a été quand mon prof m’a dit qu’avec des plans comme ceux-là, il n’y avait même pas besoin de vues 3D !

Mon examen s’est très bien passé et en plus des plans, le jury a beaucoup aimé le développement de mon projet. Je vous le montre.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce que les plans 2D vous permettent aussi de vous projeter ?

Laissez votre réponse en commentaire et n’hésitez pas à partager.

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